Nombre total de pages vues

06 juillet, 2006

Putting : le grip inversé

                                           grip standard



                                            grip inversé



Les interrogations autour du putting sont permanentes chez les golfeurs de tous niveaux : matériel, posture, grip, lecture de green, mental... Il est vrai que beaucoup de points se perdent ou se gagnent dans ce secteur. Les champions surprennent parfois par leurs "innovations". J’aimerais parler du grip inversé dont l’intérêt est mal compris à moins qu’il ne s’agisse de la plus totale indifférence. Pourtant je crois qu’il peut rendre service et être essayé très facilement.


Ce grip n’est pas nouveau, de nombreux pros en sont des adeptes. On peut citer Bruce LIETZKE vainqueur de nombreux open dans les années 80 aux Etats-Unis (Bob Hope, Byron Nelson…), puis chez les seniors (US senior open en 2003). J’ai adopté ce grip en lisant un article de Padraig HARRINGTON dont le père lui a enseigné le principe dès le plus jeune âge. Gregory HAVRET et bien d’autres font des merveilles avec.

Dans le swing de golf, il y a des raisons bio-mécaniques qui justifient que la main gauche soit au dessus de la main droite (On parle ici dans le cas d’un droitier). Ceci est démontré depuis plus d’un siècle et les exceptions sont alors aventureuses. Pour le putting, rien ne justifie qu’il en soit ainsi. Il y a même grand avantage à inverser :
La main gauche en dessous assure un alignement solide de l’avant-bras et du dos de la main qui évite toute action du poignet à l’impact. Seuls les gros muscles agissent ce qui est nécessaire pour la régularité.
Mais surtout si la main droite est en bas (grip du swing), dès la traversée de la balle le mouvement de balancier fait remonter la tête de club à moins d’abaisser considérablement l’épaule droite comme on le voit sur la première photo. Cela ne se produirait pas si le bras droit du golfeur était plus long que le gauche. Il faut donc positionner la main droite en haut du club pour éviter d'abaisser l'épaule droite. Ceci permet de prolonger la partie du trajet de la tête du club où elle est au raz du sol afin d’accompagner la balle le long d’un rail imaginaire (seconde photo).